Risques pour la santé

En cas d’exposition à une pollution du sol, comment savoir si ma santé a été impactée ?

Il est conseillé de contacter votre médecin généraliste qui évaluera avec vous les éventuels examens médicaux à prévoir.

Puis-je continuer à fréquenter et à cultiver ma parcelle si celle-ci est polluée ?

Bien que le principe de précaution soit de mise dans des cas de pollution au potager, il n’est pas toujours nécessaire d’abandonner totalement l’activité de jardinage sur une parcelle polluée.

En termes de « santé », le bien-être et le plaisir liés à la culture potagère contrebalancent peut-être les effets néfastes des polluants. Il est également important de spécifier que les risques varient fortement en fonction de plusieurs facteurs tels que l’activité pratiquée au jardin, le taux d’autoconsommation des produits issus du jardin, le temps passé au jardin, les caractéristiques physiologiques propres à chacun, etc.

Compte-tenu de ce compromis entre « principe de précaution » et bienfaits découlant de l’autoproduction maraichère, il y a lieu de mettre en place les comportements adéquats pour réduire le risque inhérent à la présence des éléments polluants.

Je peux également me référer à l’outil développé dans le cadre du projet SANISOL qui m’indique, sur base de résultats obtenus suite à l’analyse de mon sol par un laboratoire agréé, des recommandations quant à la fréquentation et la culture potagère sur ma parcelle.

 

Quelles sont les précautions à prendre si des enfants fréquentent régulièrement mon potager pollué?

Pour des raisons physiologiques, les enfants sont plus sensibles aux polluants que les adultes. Etant donné la plus grande propension des enfants à ingérer des particules de sol, il est conseillé de systématiser le port de gants lors du travail au potager et, à minima, de veiller à laver systématiquement les mains et le visage des enfants qui reviennent du potager.

Y-a-t-il un risque à fréquenter un jardin dont le sol est pollué si celui-ci est dépourvu de potager ?

Les risques liés à l’ingestion et à l’inhalation de particules du sol restent existants bien que, sur un sol couvert (par une pelouse par exemple), la mise en suspension des particules du sol dans l’air et le contact direct avec la terre sont réduits. Afin de minimiser les risques d’exposition, il est conseillé de respecter toutes les bonnes pratiques visant à minimiser l’inhalation et l’ingestion de particules.

Au même titre que celles définies pour les sols, existe-t-il des valeurs seuils de contamination pour les légumes ?

Seul le Règlement européen n°1881/2006 portant fixation des teneurs maximales pour certains contaminants dans les denrées alimentaires commercialisées détermine des seuils de concentration en plomb et en cadmium à ne pas dépasser pour les fruits et légumes.

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