Polluants atmosphériques

little girl with inhaler on whiteMaux de tête, toussotements, crises d’asthme, picotement des yeux et de la gorge… C’est fou ce que la pollution de l’air peut parfois nous empoisonner la vie.

Pour les personnes les plus fragiles, l’influence des polluants atmosphériques ne se traduit pas seulement en gêne, mais bien en impact plus profond sur leur santé.

Les découvertes scientifiques récentes indiquent qu’ils jouent un rôle décisif dans une série de maladies respiratoires et cardiovasculaires. Dans certaines conditions, les polluants semblent même accélérer la survenance du décès chez les personnes âgées et/ou malades.

Certes, ces dernières années, la lutte contre les pics de pollution a entraîné des résultats réellement encourageants. Encore faut-il garder à l’esprit que nos villes baignent quasiment en permanence dans une pollution de fond. Une pollution dite « chronique » qui, tôt ou tard, se rappelle à nos bronches.

 

Pics d’ozone, smogs, particules fines… Le retentissement médiatique autour de ces épisodes de pollution pourrait nous faire croire que nous vivons dans une pollution atmosphérique de plus en plus préoccupante.  Faux ? En bonne partie. En Wallonie comme ailleurs en Belgique, la qualité de l’air ne cesse globalement de s’améliorer depuis au moins une dizaine d’années. 

 

Elles sont minuscules mais redoutables. Parfois naturelles, mais le plus souvent artificielles, elles pénètrent au plus profond de nos organismes, y acheminant des polluants qui ne nous veulent pas que du bien.

 

Ce gaz étrange fait souvent parler de lui lors des fameux « pics » estivaux. Mais on ferait bien de s’intéresser à lui aussi à d’autres périodes de l’année. Sportifs, enfants et personnes âgées doivent s’en méfier.

 

Depuis 2008, la Wallonie met en pratique le « Plan fédéral  vague de chaleur et pic d’ozone » lors de chaque période comprise entre le 15 mai et le 30 septembre. 

 

Moins connu du grand public, le dioxyde d’azote ne peut être associé ni aux grands problèmes environnementaux (comme la lutte contre le CO2, coresponsable de l’effet de serre), ni aux épisodes de « pics » de pollution aux particules. Depuis 1990, ses concentrations moyennes n’ont cessé de diminuer partout dans le pays. Bonne nouvelle ? Oui, mais cette diminution marque le pas, depuis quelques années. Surtout dans les zones à grand trafic automobile.

 

L’air vicié, nous en sommes tous responsables, en tant que simples citoyens. Inutile de se culpabiliser. Mieux vaut l’action ! Mille petits gestes, parfois oubliés ou insoupçonnés, permettent de moins s’exposer à la pollution. Et, surtout, d’en créer moins au bénéfice d’un air plus pur.