Des pesticides chez moi ?

Les pesticides : Des amis qui ne nous veulent pas que du bien 

pesticides enfant.jpgLes pesticides rendent de précieux services à l’homme. Mais il faut s’en protéger et les utiliser avec précaution.

La peste, tu connais ? Ce n’est pas seulement une maladie redoutable qui a fait des millions de morts au Moyen Age.

C’est, aussi, le surnom très général qu’on donne à tout ce qui s’attaque aux cultures : certains insectes nuisibles, certains acariens, certains champignons microscopiques responsables de maladies, etc.

Voilà pourquoi on parle de « pesticides » quant on veut désigner les produits qui débarrassent les champs et les serres de telles menaces.

Ces produits chimiques, on les utilise aussi dans les jardins, sur les trottoirs et dans les maisons.

Que ce soit pour vaincre les moustiques, éloigner les fourmis, venir à bout des bestioles qui rongent les poutres en bois, se glissent dans les tissus des fauteuils ou pour éliminer les envahisseurs des pelages de nos animaux de compagnie.

 

Cependant, il y a une bonne quarantaine d’années, on a découvert que certains pesticides n’étaient pas facilement éliminés par la nature après avoir rempli leur tâche.

Pire, ils s’accumulaient tout au long des chaînes alimentaires et se retrouvaient dans les œufs des oiseaux ou la graisse des mammifères. Y compris chez l’homme !

Peu à peu, les scientifiques ont commencé à s’intéresser aux effets de plusieurs familles de  pesticides sur la santé, des animaux mais aussi des humains.

 

Utilisés sans protection, certains de ces pesticides peuvent entraîner des troubles de la reproduction, des problèmes au niveau du système nerveux, voire des cancers.

Les agriculteurs sont parmi les plus exposés, car ils en font un usage régulier et, parfois, sans moyen de protection spécifique.

 

Les hommes et les femmes politiques ont adopté une série de réglementations pour limiter les risques liés à leurs utilisations. Les pesticides les plus dangereux ont été interdits.

Tant mieux ! Mais certains sont plus persistants et continuent à avoir un impact sur l’environnement, voire sur notre santé, longtemps après leur utilisation.

Il faut donc protéger en priorité les enfants (qui portent à la bouche tout ce qui traîne par terre à la maison), mais aussi les femmes enceintes et leur enfant à naître.

 

enfant et pesticides et environnement et santéGrâce aux réglementations et à la surveillance de l’alimentation, les éventuels restes de pesticides présents en très petites quantités dans nos aliments ont normalement peu d’effet sur nos organismes.

Certains spécialistes estiment toutefois qu’il est prudent d’éviter de consommer la peau de certains fruits (pomme, poire, etc.) ou légumes (concombre, carotte, etc.).

Car les effets de certains produits chimiques vendus dans le commerce sont encore méconnus, et parce que certains pesticides sont soupçonnés de présenter des risques à des doses très faibles ou d’augmenter leur effet en combinaison les uns avec les autres (on parle alors d’effets « cocktails »).

Voilà pourquoi nos gouvernements mettent en place des plans de réduction des pesticides pour préserver la santé et l’environnement ou encouragent l’utilisation d'autres méthodes que les pesticides.

 

Dans les cultures, on peut chasser les parasites avec des insectes sélectionnés pour cela ou lorsqu’elles existent, choisir des variétés de plantes plus résistantes aux attaques des parasites.

Dans les potagers, on peut détourner les limaces avec de la bière, de la cendre ou des morceaux de coquilles d’œufs.

Dans les maisons on peut placer des moustiquaires aux fenêtres pour éviter que les insectes s’invitent. Des exemples parmi bien d’autres qui peuvent limiter l'utilisation de pesticides…