Ratons laveurs: sympas mais douteux...

Fotolia_88408364_S_txt.jpgMignons, les ratons ? Pas si vite...

Ces petits mammifères au masque noir et à la longue queue rayée, dont on n'aurait jamais cru la présence possible en Wallonie jusque récemment, commencent à inquiéter.

 

Ce n'est pas qu'ils pullulent chez nous, loin de là.

Mais leur détection dans certaines régions forestières de Wallonie, exclusivement au sud du sillon Sambre et Meuse, n'est plus une exception depuis une quinzaine d'années.

Il est de plus en plus présent dans les villages et maisons en Ardenne.

 

Et l'on sait, à partir d'observations réalisées en Allemagne (20.000 animaux tués chaque année pour limiter sa prédation sur d'autres espèces !), qu'il a une propension certaine à s'accommoder de tous les types de milieux naturels.

Il a aussi un régime alimentaire très souple : il est omnivore (il peut manger d'à peu près tout).

 

La proximité de l'homme ne le dérange pas nécessairement.

Originaire d'Amérique du Nord, il s'est échappé d'élevages, surtout dans la partie orientale de l'Europe.

Or, les maladies qu'il est susceptible de véhiculer sont assez nombreuses.

 

D'abord, la rage : ces dernières années, 142 cas sur le raton laveur ont été détectés dans les pays baltes, en Ukraine et en Allemagne.

 

Mais un autre parasite à craindre éventuellement, à l'avenir, est l'ascaris du raton laveur (Baylisascaris procyonis).

Il se propage à l'homme via un petit ver dont l’animal est le porteur et qui peut causer des dommages graves au cerveau.

 

En Amérique du nord, le raton laveur contribue aussi à la propagation d'une maladie bactérienne comme la leptospirose.

En Belgique, ce sont principalement les rats qui sont vecteurs de cette maladie.

 

Pas de panique pour le moment : on est loin, en Belgique, de tels fléaux.

Mais il faut rester vigilant en cas d'extension des populations de ces animaux.