95 % de la population mondiale respirerait de l’air pollué

Date: 19/04/2018 09:35

Selon une nouvelle étude du Health Effects Institute [1], la pollution de l’air fut responsable en 2016 de 6,1 millions de morts prématurées. La pollution atmosphérique (extérieure) est la plus grande contributrice avec 4,1 millions de morts. Ce sont surtout les pays en développement qui sont les plus touchés.

Selon ce même rapport, près d’une personne sur trois fait face à une double menace : l’exposition à la pollution atmosphérique ET la pollution intérieure.

Suivant les conclusions de cet Institut spécialisé dans la problématique de la pollution de l’air, ce type de pollution serait la première cause de mortalité prématurée liée à l’environnement.

S’il peut paraître difficile d’agir au niveau individuel sur la pollution atmosphérique, la somme des actions individuelles représente pourtant un impact potentiel extrêmement important.

Chacun peut agir à son niveau en optant, par exemple, pour des modes de transports alternatifs (vélo, marche ou transports en commun) ou choisir un véhicule plus respectueux de l’environnement (hybride, électrique, biocarburant).

Mais surtout, chacun peut veiller à éliminer un maximum de sources de pollution au sein de son habitation. Une méthode efficace consiste notamment à aérer son logement deux fois dix minutes par jour. Il est aussi fortement conseillé de limiter l’utilisation de produits émettant des polluants dans l’air (sprays parfumés, peintures, bougies, colles,  etc.)

Pour plus d’informations et conseils :

 

[1] Le Health Effects Institute est une organisation à but non lucratif, fondée en 1980 aux Etats-Unis, et qui a pour objectif de fournir des études scientifiques de haute qualité et impartiale sur les effets sanitaires de la pollution de l’air : https://www.healtheffects.org/

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