Le tabac : bon sang, mais c’est bien sûr !
Dans les habitations où l’on fume, il ne faut pas aller chercher très loin la principale source de pollution : les résidus de la combustion du tabac, évidemment. Elle libère à peu près 3.800 substances dans l’air ambiant !
Ammoniac, nicotine, oxydes d’azote, monoxyde de carbone (CO), etc. ont la particularité d’empêcher les petits cils vibratoires de l’appareil respiratoire de fonctionner correctement : formaldéhyde, acroléine, acétone et, avec eux, plus d’une quarantaine de substances cancérogènes.
Les principaux effets sur la santé de tous ces polluants vont de la simple toux ou l’irritation de la gorge au cancer du poumon et aux maladies cardiovasculaires, l’asthme, les troubles respiratoires, etc.
Un chiffre donne froid dans le dos : celui du tabagisme passif.
En Belgique, il tue à peu près 2.200 personnes par an.
Il est étroitement associé à la pollution intérieure.
Voilà pourquoi, dans les diagnostics d’habitats malsains, la présence éventuelle de fumeurs est l’une des toutes premières questions posées aux habitants.
Pour protéger ceux qui vivent en compagnie d’un fumeur (surtout, les enfants et les personnes malades ou âgées), il n’y a qu’une seule règle : ven-ti-ler, aller fumer à l’extérieur…
Ou, mieux encore, arrêter le tabac…