Les rayonnements ultraviolets : des amis très douteux...

x-defaultLes bancs solaires sont à bannir : trop dangereux pour la peau ! Mais, malgré le bien qu'il nous fait au moral, le soleil lui-même n'est pas un allié inconditionnel pour la santé. Méfiance, même au printemps !

 

L'alerte est sérieuse. Elle peut étonner, mais elle est alimentée par de nombreuses références scientifiques. Elle tient en une phrase: il ne faut pas se rendre dans les établissements équipés de bancs solaires.

Cet appel, c'est la Fondation contre le cancer qui l'a lancé récemment, inquiète par la progression spectaculaire du nombre de cancers de la peau dans la population belge: +13% chaque année !

 

Bien sûr, le banc solaire n'est pas le seul responsable de cette progression. Mais il y contribue fortement. La Fondation insiste : "les effets cancérigènes des bancs solaires sont irréfutables". Elle conteste trois mythes à ce sujet.

Primo, l'utilisation modérée d'un banc solaire serait acceptable. Faux ! Chaque séance augmente en effet le risque de cancer, dont le redoutable mélanome.

Secundo, le banc aide à la production de la vitamine D, indispensable pour la solidité des os. Vrai en soi, mais totalement trompeur et dangereux! En effet, en cas de carence en vitamine D, il est vivement conseillé de préférer les médicaments au banc solaire, car les ultra-violets "causent des lésions irréversibles à l'ADN des cellules de la peau".

Tertio, le banc solaire prépare la peau au soleil. Encore faux ! "Une peau bronzée ne donne qu'une protection totalement insuffisante", souligne la Fondation.

 

En réalité, le Belge ne se méfie pas assez de tous les rayonnements ultraviolets. Y compris ceux du soleil. UV montagne.jpg

Car, on le sait maintenant avec certitude, les lésions de l'ADN de la peau se prolongent encore plus de trois heures après l'exposition, qu'il s'agisse d'un banc ou du soleil.

Le soleil nous fait, certes, du bien au moral. Mais, en plus de son rôle dans le développement de cancers, il abîme la peau et accélère son vieillissement.

Un coup de soleil n'est jamais anodin: il est la preuve que la mélanine, qui est censée nous protéger des rayonnements, n'a pas pu jouer son rôle.

 

En cas d'ensoleillement intense, il est impératif de rester à l'ombre le plus longtemps possible, mais surtout entre 12 et 15 heures.

De porter chapeau, lunettes de soleil et manches longues.

Aucune crème solaire ne protège à 100% : mieux vaut en mettre trop que trop peu (si possible sans aluminium ni parabène).

Le mieux est de bien connaître son type de peau (il en existe six, soigneusement décrits ici) de même que l'indice UV prévu ce jour-là.

En fonction de ces deux paramètres, il faut alors enduire - toutes les deux heures - la bonne crème solaire, adaptée tant aux enfants qu'à soi-même.

Car les sondages le démontrent: si le Belge sait qu'il faut impérativement protéger les enfants du soleil, il perd tous ses bons réflexes dès qu'il arrive à l'adolescence.

A bon entendeur...