Empêcher le radon de passer ou bien l’évacuer : deux méthodes efficaces
Si le taux de radon de votre domicile dépasse le niveau d’action (400 Bq/m3), plusieurs méthodes simples, efficaces et peu coûteuses existent pour s’en protéger.
Dans un bâtiment existant… Remédiation !
Si un taux de radon supérieur au niveau d’action de 400 Bq/m3 est détecté chez vous, il existe plusieurs méthodes simples, efficaces et peu coûteuses pour se protéger.
En général, elles consistent à empêcher le radon de pénétrer à l’intérieur du bâtiment ou à évacuer l’air chargé en radon.
En premier lieu, un renouvellement quotidien de l’air du bâtiment (15 minutes en hiver) doit être effectué.
Une action simple, comme l’obturation des voies de passage du radon vers les locaux occupés, peut aussi être réalisée.
De même que d’autres actions qui limitent également l’entrée du radon :
- Etanchéifier la dalle du bâtiment (colmater les fissures et les passages de conduite dans la dalle) ;
- Extraire le radon via la cave ou le vide-ventilé.
- Dans une nouvelle construction… Prévention!
Si vous envisagez de construire, il est utile de prendre des actions préventives car celles-ci sont plus faciles à mettre en œuvre pendant la construction qu’après.
Les principes de prévention restent les mêmes que pour la remédiation.
La principale mesure à prendre est de prévoir une barrière contre le radon, au niveau de la dalle.
Ce « pare radon» est une membrane étanche.
Une couche perméable ventilée (gravier) ou un système de drainage (tuyaux perforés) en dessous de la dalle permet l’évacuation du radon avant qu’il n’atteigne la barrière anti-radon.
Pour davantage d’informations, contactez votre architecte, le SAMI/LPI de votre Province ou l’AFCN.
Vous pouvez également prendre contact avec des professionnels du bâtiment qui connaissent bien le problème du radon.
- Consulter "Je peux réduire mon exposition au radon en provenance du sous-sol !", Espace Environnement, Charleroi, 2011, 4 p., (série La Santé et l’Habitat, n°10).